GERALD PETIT, NI ÎLE

du 14 octobre au 18 février 2024 au Frac Normandie, Caen, 

Avec Ismaïl Bahri, Louidgi Beltrame, Davide Bertocchi, Loïc Blairon, Jean-Luc Blanc, Lilian Bourgeat, Julien Carreyn, Isabelle Cornaro, Monique Deregibus, Adélaïde Feriot, Mark Geffriaud, Guillaume Janot, Pierre Joseph, Shawn Lee, Géraldine Longueville, Didier Marcel, Laurent Millet, Laurent Montaron, Ange Petit, Gérald Petit, Jean-Marie Perdrix, Loïc Raguénès, Clément Rodzielski, Sarah Tritz, Pierre Vadi, Xavier Veilhan…

La plupart des œuvres présentées dans cette exposition de Gerald Petit le seront pour la première fois, mais d’autres ont été réalisées sur une période de vingt ans. On peut donc parler d’une exposition introspective (plutôt que d’une rétrospective) mélangeant peintures récentes, photographies, installations, mais aussi de la musique et des œuvres d’ami·es et de proches, qui concourent toutes à former le portrait
de l’artiste, mais aussi d’une époque. Portrait ou paysage, l’affaire est d’ailleurs plus compliquée qu’il n’y paraît. Car les œuvres des autres
artistes sont présentées sur des socles bas qui forment des îlots dans l’exposition, et donc une géographie imaginaire. Dans ce paysage, le passage d’une œuvre et d’une personne à l’autre, est un rappel que l’art peut aussi être un voyage immobile. Et cette répartition insulaire est de ce fait trompeuse : elle souligne a contrario ce qui nous réunit : l’amitié, l’influence, le partage. Personne n’est une île – « Ni île », c’est le sens du titre. Nous sommes faits de ce qui nous traverse : des discussions que nous avons, des œuvres que nous voyons, de la musique qui résonne dans nos esprits.